Amphore en Coccio Pesto (Drunk Turtle)
Amphore œnologique artisanale en cocciopesto, adaptée à la fois à la fermentation et au raffinement du vin, ainsi qu’au raffinement de la bière et des distillats.
Capacités disponibles: 5hl, 10hl, 15hl, 20hl et bientôt en 25hl !
Le cocciopesto est un matériau très ancien, inventé par les Phéniciens, perfectionné par les Romains qui a toujours été utilisé pour imperméabiliser les citernes servant à contenir le vin.
L’idée des récipients à vin en faïence DT nous vient donc de la Rome antique.
La tradition de construction romaine fusionne avec des formes modernes pour créer des amphores à vin innovantes.
Le cocciopesto est en effet un matériau qui présente une imperméabilité, une durabilité et une inertie thermique remarquables. Il est séché naturellement et peut être utilisé dans la vinification avec des avantages tant en termes de durabilité qu’en termes de comportement du récipient par rapport au contenu. Il s’agit en effet d’un matériau extrêmement poreux, qui garantit une excellente micro-oxygénation.
Description
Les avantages
Nos amphores disposent d’une série d’accessoires standards tels que : pieds réglables en acier, couvercle de trou d’homme supérieur, porte d’entrée, vannes de vidange partielle et totale et goûteur de vin. A ceux-ci s’ajoutent les accessoires supplémentaires parmi lesquels vous pouvez choisir en fonction de vos besoins.
L’oxygène fait le vin
L’oxygène est crucial dans le processus de maturation et de vieillissement du vin. La micro-oxygénation est une technique par laquelle une certaine quantité d’oxygène est libérée dans le vin. Elle peut être réalisée artificiellement, à l’aide d’instruments spéciaux, ou naturellement.
Cocciopesto est en mesure de garantir un apport lent et continu d’oxygène. Le taux d’apport reste donc toujours inférieur à sa consommation.
Le Cocciopesto n’est pas un matériau invasif et le produit est donc en mesure de développer pleinement ses caractéristiques au cours du processus de vinification et de vieillissement. En raison de sa porosité, la faïence permet donc une micro-oxygénation naturelle par la libération lente d’oxygène.
La forme Ovoide
La forme ovoïde de la cuve de l’amphore à vin est liée à la tradition mais a été revisitée en vue d’une utilisation professionnelle. La forme interne ovoïde inversée est en effet idéale pour la vinification car elle favorise la condensation des gaz de fermentation. En outre, elle facilite la création d’un mouvement convectif qui aide le moût à se déplacer naturellement, en maintenant les lies fines en suspension.
Une structure sans armature
Grâce au travail minutieux de nos ingénieurs, nous avons pu produire des cuves, même celles de très grande capacité, sans avoir recours à des cages métalliques internes. Cela permet d’éviter la formation de charges électrostatiques, préjudiciables à la bonne maturation du vin. Ne contenant pas de renforts métalliques qui pourraient se déformer avec les changements de température, les amphores à vin Drunk Turtle peuvent également être conservées à l’extérieur.
Inertie thermique
Les parois des amphores à vin sont suffisamment épaisses pour que, lorsque la température extérieure change, la température intérieure ne change pas brusquement. Il en résulte une gestion plus naturelle de la température du produit. En outre, le nombre d’interventions de refroidissement forcé est également réduit de manière significative, ce qui signifie des économies d’énergie substantielles, en préservant la consommation et l’environnement.
Amphores personnalisables
Chaque client est important pour nous. C’est pourquoi nous voulons rendre notre produit unique pour chacun d’entre vous, en personnalisant chaque amphore à vin au niveau de la couleur, des accessoires et de la taille. En outre, nous pouvons appliquer le logo de votre entreprise sur l’amphore. Pour la personnalisation, nous appliquons des vernis siloxanes modernes ou anciens afin de conserver la capacité d’oxygénation naturelle de l’amphore à vin.
Le COCCIO PESTO
La faience dans l’Antiquité
Les Romains ont été les premiers à utiliser la faïence à grande échelle à des fins diverses.
Comme enduit d’étanchéité pour les citernes, réservoirs, terrasses, piscines thermales et travaux de maçonnerie contre le sol.
Comme revêtement de sol intérieur, développant un répertoire décoratif simple et raffiné, et en même temps une surface de marche économique, solide et continue.
Les Romains ont baptisé cette technique Opus Signorum, du nom de la ville de Signia, l’actuelle Segni. Cette localité était le plus grand centre de production de briques de l’époque, célèbre surtout pour la production de tuiles.
Le mélange original de cocciopesto était un mélange de fragments de briques et de pierres, de chaux hydraulique et d’eau.
Vin et Faience
Pour parler de l’histoire du vin, on ne peut que raconter l’histoire de l’humanité elle-même.
Dès 6000 avant J.-C., dans l’actuelle Géorgie, on trouve des traces de la présence de Vitis Vinifera, que l’on retrouve ensuite en Iran à partir de 5000 avant J.-C., en Grèce à partir de 4500 avant J.-C. et en Sicile à partir d’environ 4000 avant J.-C.
L’exemple le plus ancien de production continue de vin remonte toutefois à environ 4100 av. La plus ancienne cave exclusivement dédiée au stockage a été découverte en Arménie. Les plus anciennes amphores à vin ont été découvertes entre les montagnes du Caucase et la mer Noire, dans le berceau de la viticulture mondiale.
En Géorgie, les premières outres en argile
Le premier territoire où la vigne a été développée et domestiquée, donnant ainsi naissance aux débuts de la viticulture, est la Géorgie.
La viticulture géorgienne a toujours été liée aux qvevri, ces outres traditionnelles de forme ovoïde faites d’argile cuite.
Les tout premiers qvevri remontent à 8 000 ans, à l’époque préromaine : ils étaient destinés à être enterrés et n’avaient pas d’anse. Les outres étaient en terre cuite, non émaillées mais recouvertes à l’intérieur d’une fine couche de cire d’abeille pour limiter l’évaporation et les échanges avec l’environnement extérieur.
Après avoir été enveloppées à l’extérieur d’une couche de chaux, les outres étaient enterrées dans un espace couvert et parfois à l’air libre. Ainsi, la température était maintenue pendant toutes les phases : fermentation, maturation et vieillissement du vin.